Dépêche Agence 07.30
"Ce matin à 06.45 le duathlète belge Benny VANSTEELANT est décédé à la suite d'un arrêt cardiaque, à l'âge de 30 ans, à l'hôpital de ROESELAERE où le multiple champion du Monde avait été admis aux soins intensifs, samedi dernier, à la suite d'un très grave accident de la route à l'entraînement. Selon les médecins qui l'avaient opéré de fractures à la jambe, d'une perforation du poumon et d'une déchirure de la rate, Benny VANSTEELANT semblait toutefois hors de danger et avait même pu quitter le service des soins intensifs dans la journée d'hier. Le port de son casque lors de la violente collision avec un véhicule l'avait somme toute préservé de gravissimes séquelles à la tête, ce qui autorisait un pronostic de revalidation plutôt encourageant! Lors du dernier contrôle de nuit, vers 05.30 l'infirmière de garde avait constaté que Benny dormait normalement, mais une heure plus tard le personnel soignant l'a retrouvé inanimé, au pied du lit, sans qu'il n'ait pu faire appel à aucune aide ... Malgré une intervention rapide des services internes de réanimation, un arrêt cardiaque irréversible a été constaté trente minutes plus tard..."
Mais, au delà des faits dramatiques, les mots viennent à manquer en pareilles circonstances et face à une telle injustice... Interpelant toutefois tous ces sportifs, jeunes et moins jeunes parfois, qui trouvent encore superflu, voire ringard de sortir "couverts" à l'entraînement... Mais aussi ces automobilistes qui, au mépris du respect de la vie, se prennent trop souvent pour "la boule au milieu du jeu de quilles" lorsqu'ils croisent des cyclistes sur leur chemin!
Même si Benny VANSTEELANT, lui, portait bel et bien son casque et respectait le code de la route... Et que toutes ces mesures de prudence n'ont pu empêcher l'issue fatale de ce vendredi matin!
>>> Registre de condoléances de la Ligue flamande de triathlon
Complément d'information du jeudi 20 septembre: l'autopsie de Benny VANSTEELANT, pratiquée en début de semaine, a conclu au décès par embolie pulmonaire, et non suite à une défaillance cardiaque comme on avait pu le penser dans un premier temps. Si le résultat des examens n'atténuera certainement pas la douleur de ses proches qui le portent en terre, demain à dix heures, il apparaît toutefois que cette fin tragique est directement à mettre en relation avec la perforation du poumon, consécutive à l'accident de la route, ce qui aggrave, par contre, encore la responsabilité du chauffeur en cause!